La commune d’Ouzellaguen, où le taux de pénétration en gaz naturel a atteint un taux de près de 45%, a bénéficié d’un projet d’extension du réseau qui touchera plusieurs localités de la circonscription. Selon l’exécutif aux commandes de la municipalité ce projet est inscrit sur les programmes sectoriels de développement. «Le projet dont le volet en rapport avec l’étude est déjà ficelé étrenne à présent sa phase de consultation», nous a fait savoir le premier magistrat de la commune. D’après ce dernier, les opérations d’extension dont l’ouverture de chantier est annoncée pour le courant de l’année 2011, concernera les villages Didoune, Sidi Younès, Bourafaâ, Tigrine, Takorabt N’cheikh, tous situés en amont du chef-lieu communal ; le village Khenfor dans la vallée de la Soummam ; Nezla Ougedaoune à la périphérie d’Ighzer Amokrane ; une partie du village Hellouane et Tiouririne bas, à un jet de pierre de la RN26. L’impact social de ce projet est considérable, en ce sens qu’il boostera le taux de pénétration en gaz à près de 70%, en permettant à des centaines de foyers de jouir pour la première fois de ce combustible moderne, nettement plus commode et moins dispendieux que le gaz butane. « Nous en avons assez d’endurer les tracasseries liées aux problèmes d’approvisionnement en gaz butane dont le prix et la disponibilité sont souvent régentés au gré de l’humeur de certains détaillants indélicats, à fortiori quand la bonbonne de gaz se fait rare au plus fort de l’hiver», nous dira Rachid, du village Sidi Younès. «Le gaz, tout le monde rêve d’en avoir chez lui, mais depuis le temps que l’on parle, il demeure toujours un vœu pieu. Je pense qu’il faut se garder de crier victoire avant que le raccordement des foyers au réseau soit une réalité tangible», renchérit, un tantinet sceptique, Meziane, un jeune du village Khenfor. Pour l’heure, seul le chef-lieu communal, les quartiers situés à la périphérie de l’agglomération ainsi que la plupart des localités sises sur l’axe Ighzer Amokrane-Hellouane, à proximité de la RN26, sont raccordés au gaz naturel.
N. Maouche