Aïn El Hammam : Un nouveau directeur pour la BDL

Partager

L’agence de Aïn El Hammam, de la banque algérienne de développement (BDL) vient de connaître, depuis quelques jours, un autre changement à sa tête. C’est Ali Bouzembrek, un fonctionnaire ayant exercé auparavant à Draâ El Mizan et à Boghni, qui préside désormais aux destinées de l’une des plus importantes agences de la BDL au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Son entrée en fonction qui coïncidant avec le début de la nouvelle année, est perçue comme un changement qui ne manquera pas de donner un nouveau souffle à la banque. Ouverte depuis une vingtaine d’années, la BDL de Aïn El Hammam a vu défiler plusieurs directeurs, dont le dernier en date n’est resté en poste que pendant 6 mois (de juillet à décembre), avant de faire valoir ses droits à la retraite. Quant à la structure, bien qu’aménagée dans une vieille bâtisse, elle demeure l’une des plus belles que recèle la ville de Aïn El Hammam.

Flambée des prix des produits de large consommation

On croyait que l’essentiel des augmentations des prix des produits d’alimentation générale était passé avec l’année dernière, qui a vu certaines denrées atteindre des prix inabordables. Cependant, avec ce que nous venons de constater au niveau des magasins de la ville de Aïn El Hammam, on est tenté de croire que le plus dur est à venir. Ainsi, l’huile pour friture appelée communément, l’huile de table, vient de connaître une hausse de cent dinars le bidon de cinq litres. Ce qui, en termes de pourcentage, se traduit par un taux de plus de 10%. En payant le bidon de 5L, entre 700 et 850 DA, suivant la qualité le consommateur doit encore se saigner pour un produit dont il ne peut se passer. En même temps que l’huile, le sucre ne cesse, lui aussi, de grimper vers les sommets. Lorsque l’an dernier, il avait atteint les cinquante dinars, les ménagères avaient crié au scandale, pensant ne pas connaître pire. Que feront-elles ces jours-ci en le découvrant, à 115 DA, en ville, et plus dans les épiceries des villages. Même si c’est en douceur, le yaourt avec une hausse de un dinar le pot, vient d’annoncer qu’il suivra la courbe ascendante du sucre. Et nous ne sommes qu’à la première semaine de Janvier. Finalement, on risque de regretter l’année 2010 qu’on croyait partie avec tous nos soucis. 2011 risque de transformer nos rêves d’une année meilleure, en vœux pieux.

Nouvelle pénurie de lait

Après une période d’abondance qui aura duré moins d’un mois, le spectre de la pénurie du lait en sachet refait surface. Les revendeurs se plaignent d’en réceptionner de moins en moins. Certains distributeurs n’ont pas approvisionné leurs clients depuis le 29 Décembre. C’est ce que nous a affirmé en tous cas, un commerçant spécialisé dans les produits laitiers. Ce qui impose un souci supplémentaire aux ménagères. Avec les prix du lait en poudre dépassant les 260 DA, elles doivent s’adapter à la nouvelle situation. Alors, on guette le camion du livreur dont personne ne connaît les horaires d’arrivée. Bien que de qualité médiocre, depuis la dernière crise, le lait en sachet continue à être un produit important dans l’alimentation de la majorité de la population qui le trouve bon marché. «Même si ce n’est pas du bon lait, il y ressemble par la couleur», estime un père de famille. Espérons que cette fois, la pénurie ne tardera pas à être résorbée. La population a d’autres préoccupations que de passer son temps à faire les chaînes pour le lait, à la poste et ailleurs. Avec toutes les augmentations des prix qu’il découvre du jour au lendemain, le commun des citoyens s’accorde à dire que la nouvelle année débute mal pour les ménages.

A. O. T.

Partager