La Dépêche de Kabylie : Pourquoi Ghardaïa pour célébrer Yennayer ?
Youcef Merahi : Chaque année, nous célébrons Yennayer dans une wilaya de notre beau pays. Aujourd’hui, nous nous retrouvons à Ghardaïa pour son authenticité et l’effort immémorial que fait cette ville pour préserver son identité. Mais nous souhaitons aussi partager ce moment festif et identitaire avec tous les Algériens à qui je souhaite bonne année amazighe.
Qu’en est-il de la revendication pour faire de Yennayer une fête nationale ?
Bien sûr que la revendication est toujours d’actualité d’autant que, désormais, tous les verrous institutionnels, légaux, culturels et sociaux sont levés par les pouvoirs publics.
Je ne vois pas ce qui fait que Yennayer ne soit pas institutionnalisé comme fête légale et journée chômée et payée, au même titre que «Awal mouharram» et le «1er janvier ».
Cette revendication est-elle réitérée pour cette année ?
La demande est insistante, urgente et vitale pour que la triptyque identitaire de la Nation algérienne ait une assise équilatérale.
Un perçu rapide sur le programme de travail de cette nouvelle année ?
Le programme est classique, il est porté sur trois axes : Conférence et tables rondes en direction des Ghardaouis, expositions diverses et mini-salon du livre et enfin, ‘Imensi N-Yennayer » à partager notamment avec les handicapés de la wilaya.
Un dernier mot ?
Yennayer ameggaz i yal amazigh
Propos recueillis par M. Mouloudj

