Sur une distance qui ne dépasse pas 15km de rayon, des stades qui affichaient comble, il n’y a pas longtemps, sont fermés aux jeunes pour une raison ou une autre. De la sorte, ces localités dont les stades étaient opérationnels et qui rendaient services à celles où ce type d’infrastructure ne fonctionnait pas, sont elles mêmes à l’arrêt. Dans le lot, on trouve le stade communal de Aomar, fermé des suites des eaux pluviales descendantes tout droit vers l’aire de jeu, et des lourds dégâts matériels ayant été causés à l’intérieur. N’ayant pas obtenu satisfaction sur cette doléance, et ne disposant d’une place de rechange, les jeunes se sont rabattus sur l’espace aménagé aux petits enfants devant le siège de l’APC. Madjen, n’est pas mieux loti que son chef-lieu de commune, sauf qu’à son niveau, il n’y a pas eu de saccage dans les vestiaires, la clôture d’enceinte et le portail d’entrée. Des travaux de réalisation d’un système de drainage s’effectuent depuis novembre dernier, et risquent de se prolonger encore du fait, rapporte-t-on, du peu d’ouvriers activant sur le site. Pendant ce temps, l’équipe locale évolue chaque semaine en dehors de ses bases, et les jeunes du village condamnés à l’immobilisme. Lakrarib, qui voulait agrandir son petit stade et lui donner un nouveau look, a regretté de s’être adressé au premier entrepreneur qui n’aurait fait que barbouiller la surface, et qui se serait retiré du projet sans finir la besogne. Résultat : il y’a 20 jours, dit-on, un engin d’un autre entrepreneur a pris place pour refaire le travail bâclé mais pendant qu’il s’emploie à cette tâche, les jeunes du village ne trouvent pas où se décompresser. D’après ce qui se raconte à Lakhdaria, le stade situé devant le marché dit, Lycée, et à côté de la salle de sport Belarbi, aurait été attribué pour la réalisation d’une piscine. Si le projet vient à se concrétiser, ce sera encore une surface de jeu qui va disparaître.
A. Chérif
