Ils réitèrent ainsi leur détermination à reprendre leur mouvement de protestation, gelé dans l’attente de mesures à entreprendre par le directeur de l’éducation. Mesures promises par le premier responsable de l’éducation de la wilaya de Béjaïa, nous explique-t-on, et qui iront dans le sens de la satisfaction de leur revendication.“Nous attendons jusqu’à la fin de cette semaine. Si nos enfants admis en première année moyenne sont toujours orientés sur vers CEM Sidi Ali, nous tiendrons notre AG vendredi et déciderons de la nature des actions de protestation à entreprendre. Actions d’envergure bien entendu”, nous affirme M. Nacer Adjlane, du collectif des parents d’élèves des localités contestataires. Dans un recours, récemment, adressé au DE et dont seraient informés le wali de Béjaïa (cabinet), le chef de daïra d’Akbou, le chef de la sûreté de la daïra d’Akbou et le SG administrateur de la mairie d’Akbou, les parents contestataires déplorent qu’en dépit de “la sagesse et de la disponibilité”, au dialogue dont a fait preuve le DE, ils se trouvent “confrontés à des autres personnes du même lieu préférant la voie du pourrissement et prêchant des recommandations antipopulaires au lieu de trouver la solution pour le dénouement”.Les auteurs du recours vont plus loin, précisant qu’il s’agit des subalternes de ce responsable. “Avec leur persistance à ce que nos collégiens rejoignent cet établissement tant décrié et contesté, nous déduirons que leur complicité est entière quant à l’entêtement des responsables directs de l’implantation du collège à Sidi Ali”, lit-on encore dans ce document.Signalons que la construction du CEM à Sidi Ali a fait l’objet d’un long mouvement de protestation entre 3 localités de Tifrit et les autorités locales d’Akbou. La solution proposée alors était l’inscription d’un autre CEM à Tifrit, disaient les habitants de ce bourg.Les contestataires rejettent la proposition d’introduction de recours individuels. “Ceci se traduit par un esprit de division que nous récusons à jamais. Nos actions sont collectives comme elles l’ont toujours été”, écrit-on aussi.Dans le cas de la persistance de l’administration de la DE à maintenir cette orientation, les parents n’écartent pas une année blanche pour leurs enfants, non seulement de première AM, mais pour tous les paliers confondus.
Taous Yettou