Après un préambule consacré à la situation géographique et un résumé de l’Histoire récente de la région, le première doléance a porté sur le projet de gaz de ville qui tient en haleine toute la population estimée à 18 000 habitants. Ensuite, le problème de l’eau a été soulevé avec acuité en axant la demande sur trois points : Le branchement hâtif au réseau provenant du barrage de Tichy-Haf, la rénovation des captages existant au niveau local avec le renouvellement des conduites jugées vétustes, enfin, l’installation d’une pompe le long de la chaîne existante.
La troisième revendication soulevée est relative aux assainissements des eaux usées dont les rejets causent « de graves glissements de terrains mettant sérieusement en danger la sécurité de plusieurs quartiers ».
Pointant du doigt la rivière partant du village Agueni vers Louta et Tighilt, la Coordination réclame l’achèvement de la couverture bétonnée afin d’endiguer les microbes générateurs de maladies. Le problème d’électricité a été résumé en deux points ; remettre le réseau existant en adéquation avec les règles de sécurité et la prise de mesures nécessaires pour régler définitivement les chutes de tension fréquentes notamment en hiver. Au chapitre du développement local, la coordination insiste sur l’installation d’une unité de Protection civile.
Le désenclavement de la commune vers la route nationale 26, notamment par le revêtement du chemin allant du chef- lieu vers Ighzer Amokrane via Il Maten et Azaghar. Aussi, l’aménagement des postes agricoles en place serait d’un apport capital pour la réhabilitation de tous les investissements et la réalisation des PPDRI. Déjà très mal lotie, la coordination souhaite que le chef-lieu de la commune se hisserait à une stature digne de ce nom avec l’implantation de toutes les institutions de l’Etat telles les banques, agence Sonelgaz, assurances, STP, recette des Impôts, brigade de garde- forêt… Doter la polyclinique de tous les moyens matériels et humains indispensables à son bon fonctionnement, prendre en charge tous les glissements de terrain existants, la construction d’un pont pour enjamber le rivière Ighzer Ouaamer dont les crues hivernales pénalisent les conducteurs de voitures et piétons y compris.
Le bétonnage des villages, création de ralentisseurs aux endroits adéquats, rénovation des fontaines publiques, revêtement de la route menant vers la forêt d’Akfadou laquelle mérite, selon la coordination, une protection contre toute forme de vandalisme. L’insécurité et la dégradation des valeurs morales sont parmi les points qui agacent les habitants et sur lesquels la coordination n’a pas fait la fine bouche. Plus loin, la coordination interpelle le wali au sujet des dossiers de l’habitat rural et des PPDRI restés lettres mortes et le prie de faire accélérer la procédure. Pour clore la missive, c’est avec chauvinisme mais certainement sans prétention que la coordination désire voit la création d’une zone d’activité économique, la protection des agriculteurs auxquels elle souhaite d’être fourni en matériel et la prise en charge du problème frontalier entre Bgayeth et Tizi Ouzou dont les lieux de pâturage se font désirer des deux côtés.
Ceci dit, la main tendue par le wali lors de sa dernière visite dans la région est sans doute mise à l’épreuve et la coordination espère voir cette promesse se traduire sur le terrain avec moults réalisations.
T.D.