«Il n’y aura pas d’adjoint étranger»

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L’entraîneur national, Abdelhak Benchikha, a animé une conférence de presse, hier matin à Alger, où il est revenu sur les préparatifs de l’équipe des locaux pour le CHAN 2011, non sans évoquer d’autres sujets liés à l’actualité de l’équipeA. Revenant sur les informations concernant la nomination d’un adjoint étranger, Abdelhak Benchikha a tenu à couper court à ce qu’il qualifie de rumeurs. « Il n’y aura pas d’adjoint étranger” tranche t-il, tout en indiquant qu’il fait entièrement confiance à son actuel staff technique composé de Chaib, Kaoua, Belhadji et Biscotti. Le patron des Verts a annoncé qu’il fera appel à un spécialiste de l’analyse vidéo, en la personne de Salim Brixi. Concernant la question de la domiciliation des rencontres de l’équipe nationale, Benchikha s’est montré déçu par le manque d’infrastructures dans notre pays, encore plus par l’état catastrophique des pelouses des stades existants et inspectés suite à une tournée qu’il avait, dit-il, effectué à Alger, Annaba et Blida. «Je suis profondément déçu. Toutes les pelouses d’Algérie sont catastrophiques», déclare Benchikha avec tristesse avant d’indiquer aux journalistes que même si la pelouse du stade de Constantine semble être en bon état, il n’en demeure pas moins que cette ville «souffre toujours d’un manque d’infrastructures hôtelières haut de gamme, comme exigé par la FIFA.». C’est pour cette raison ajoute Benchikha qu’il envisage de jouer au stade Zabana d’Oran, récemment équipé d’une pelouse synthétique. ‘’On va faire comme les pays sous-développés, puisque le synthétique est désormais autorisé par la FIFA ». A propos de l’annulation du match amical face au Luxembourg, que l’équipe nationale des locaux devrait disputer le 29 janvier prochain à Alger, Benchikha a indiqué que la FAF a eu l’accord de principe de son homologue tunisienne pour que les joueurs locaux des deux pays disputent un match amical à la même date. Les Tunisiens viendraient même effectuer, en Algérie, leur dernier stage avant le CHAN et partiraient dans le même vol, pour Khartoum, que les Algériens.

A. C.

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