l En plus de l’insalubrité qui continue d’empoisonner la vie aux citoyens de la ville de Boghni, un autre phénomène est venu compliquer la quiétude et le bien être de ceux-ci. Il s’agit de l’anarchie qui règne en permanence dans presque toutes les principales voies de circulation automobile, situé à l’intérieur du périmètre urbain ou dans sa périphérie. Il faut dire que la place qu’occupe Boghni, en tant que destination privilégiée des résidants des communes limitrophes a nettement accentué le trafic routier, créant ainsi une forte concentration de véhicules automobiles dans toutes les artères du centre-ville.L’absence de parking et le manque de lieux de stationnement réservés aux transporteurs en commun, constitue aussi un facteur non négligeable du désordre régnant dans la régularisation de la circulation des véhicules, dès qu’un usager arrive au seuil de la ville, surtout sa partie-est.De ce côté-là, dès les premières lueurs du matin, des bouchons commencent à se constituer en prenant la forme de files interminables, s’étendant sur plus de 3 km. A l’origine de cette situation, la prolifération des arrêts anarchiques des transporteurs publics à proximité sur la seule route donnant accès au chef-lieu.A cela, on peut ajouter que les nombreuses manœuvres que les transporteurs effectuent à tout moment a engendré de nombreux goulots d’étranglement au point où même les piétons trouvent du mal à passer d’un espace à un autre. Même les commerçants se plaignent de cet état de fait, du fait que le manque de fluidité de la circulation des voitures crée des embouteillages devant leurs commerces, ce qui fait fuir les clients vers d’autres quartiers plus calmes et moins pollués.Au vu de ce qui se passe, un plan d’urgence pour organiser ce trafic automobile à Boghni est nécessaire. Cela commence par, selon des observateurs locaux, la création d’un arrêt regroupant les divers transporteurs en dehors de la ville, et aussi par l’interdiction des stationnements où il y a une forte fréquentation de la population, comme c’est le cas dans ce qui constitue l’ancienne ville. Enfin, et pour désengorger définitivement tout l’espace urbain, il y a lieu de signaler que le projet d’une rocade permettant de contourner le passage sur Boghni ville est plus qu’indispensable.
M. Haddadi
