Aussi incroyable que cela puisse paraître, les deux services techniques, à savoir la SUC et la SLEP, qui ne peuvent être qualifiés que de «propulseurs de la dynamique du développement local» sont, à 80%, paralysés en raison d’une aberrante question de factures impayées par leur prédécesseur et cela depuis 03 mois. Les déboires de ces deux organismes ont commencé avec leur délocalisation, depuis l’été passé de leurs sièges respectifs au niveau de l’actuelle daïra, pour être recasés dans un…entresol, occupé auparavant par les services de contrôle et des prix qui ont quitté les lieux sans avoir honoré leurs factures de redevances à Sonelgaz. Cet entresol, dont toute une façade n’est autre qu’un mur de soutènement n’a aucune ouverture ou orifice pour l’aération et la lumière, de plus la bâtisse comprend en tout et pour tout 4 bureaux exigus où sont casées pêle-mêle ces deux subdivisions qui ont du se séparer de l’essentiel de leurs équipements pour assurer un service minimum en attendant qu’une solution ne soit trouvée. «L’essentiel» est l’indispensable matériel informatique qui se retrouve inerte et inutile depuis 03 mois, faute d’électricité en plus de l’arrêt complet de ces équipements électroniques et les ténèbres qui y règnent en plein jour dans ces «bureaux cellules». Le personnel a eu à supporter, en plus, le froid qui y règne. Impossible d’effectuer le moindre travail dans de telles conditions. Les hommes, plus libres, se réchauffent dans l’étroit couloir en effectuant des mouvements d’échauffements et d’éducation physique, c’est toujours ça de gagné. A noter que ces deux services techniques sont appelés à superviser, suivre et contrôler l’ensemble des projets de réalisation des 06 communes que compte la daïra de M’Chedallah. Aucune facture (ou situation de travaux) ne peut être réglée sans l’aval de ces deux services. Est-ce en paralysant ces deux organismes névralgiques que l’on pense donner un coup de pouce au développement et accélérer le rythme des réalisations dans la région ? De plus cette histoire d’électricité est loin de connaître son épilogue, sachant que, selon quelques indiscrétions recueillies sur les lieux, même après règlement des redevances, il reste encore le problème de la reconversion du compteur qui est, selon notre source, toujours enregistré au nom du premier organisme qui a occupé le local, la DCP en l’occurrence, une opération qui risque de prendre du temps. En attendant que la tutelle de la SUC et de la SLEP se penche sur cette incroyable situation, qui ne peut être qualifiée que de mépris à l’égard des fonctionnaires, ces deux services continueront à tourner au ralenti, tandis que les directions de wilaya viennent de bénéficier, parait-il, d’un nouveau local à la zone des parcs de Bouira.
Oulaid Soualah
