Le feuilleton du danger que provoquent les chutes de pierres, qu’endurent depuis de longues années les habitants de l’un des plus anciens villages de la commune de Saharidj, en l’occurrence Imezdhourar, est loin de livrer son dernier épisode.
Les centaines d’habitants de ce village, situé en contrebas du tronçon de la RN 30, continuent de vivre la peur au ventre, notamment en période hivernale, car le risque de chute de pierres plane toujours. C’est un miracle qu’aucune victime n’ait été enregistrée jusque-là vu le nombre important de pierres qui se sont détachées des montagnes entourant le village, particulièrement depuis le lancement des travaux de l’élargissement de la chaussée de la RN 30, dans le cadre du projet de sa modernisation. Selon le premier responsable de la commune de Saharidj, un dossier de la délocalisation de ce village a déjà été ficelé et déposé au niveau des administrations compétentes de la wilaya de Bouira. Malheureusement aucune suite favorable ne lui a été donnée, du moins pour le moment au grand dam des centaines d’habitants du village, qui continuent à vivre avec le risque, au moindre changement climatique favorisant le mouvement de la terre. Notre interlocuteur, qui ne cesse de solliciter les hauts responsables de la wilaya ainsi que les élus de l’assemblée populaire (APW) de Bouira, afin de se pencher sérieusement sur le cas du village, déclare que l’assiette du terrain devant recevoir le nouveau village d’Imezdhourar est dores et déjà localisée. En attendant que les responsables concernés ne donnent une suite favorable au dossier de la délocalisation du village, les centaines de ses citoyens doivent prendre leur mal en patience et espérer des jours meilleurs.
Nadia Hamani

