Une journée de protestation des paramédicaux

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Réunis en assemblée générale le 18 janvier dernier, pour débattre de leur situation socioprofessionnelle, les paramédicaux de l’Etablissement public hospitalier d’Amizour observeront mardi prochain 25 janvier, une journée de grève et un rassemblement sur leur lieu de travail pour exprimer leur mécontentement quant au « mépris » affiché à leur égard par les pouvoirs publics, avons-nous appris du secrétaire général de la section syndicale des paramédicaux de cette structure sanitaire.

D’après le même syndicaliste, le mouvement de protestation des paramédicaux d’Amizour peut se déverser dans la rue avec l’organisation d’actions de rue, tenue de rassemblements et, le cas échéant, sa radicalisation. Cela interviendra, précisé notre interlocuteur, au cas où les pouvoirs publics ne donneraient pas de suite favorable à leurs revendications.

Dans une déclaration ayant sanctionné leur réunion, les paramédicaux de l’EPH d’Amizour affiliés au SNAPAP depuis la dissolution de toutes leurs sections syndicales par le bureau national du SAP (Syndicat algérien des paramédicaux), brossent un tableau peu reluisant de leur situation socioprofessionnelle.

Ils estiment que leur situation est « alarmante et dégradée. » Pis encore, les paramédicaux d’Amizour et ceux des autres établissements de santé de la wilaya continuent de subir « le mépris et la marginalisation ».

La section syndicale de l’EPH d’Amizour étale dans sa déclaration un chapelet de revendications plusieurs fois réitérées par les paramédicaux de la wilaya de Béjaia dont, entre autres, « la promulgation urgente de leur nouveau statut particulier et du régime indemnitaire, une augmentation conséquente des salaires des paramédicaux, mettre fin au traitement sélectif de la tutelle qui exclue le syndicat SNAPAP de toute opportunité de dialogue avec les partenaires sociaux.»

Les paramédicaux d’Amizour appellent en outre leurs pairs des autres établissements de santé de la wilaya de Bgayet, voire de toutes les wilayas d’Algérie, à reprendre le chemin de la contestation jusqu’à la satisfaction de leurs droits légitimes.

Selon le porte-parole de la section syndicale de l’EPH d’Amizour, des dizaines de paramédicaux de cet hôpital comptent observer une grève de la faim si leurs doléances ne sont pas prises en charge par le ministère de tutelle.

D. S.

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