Les étudiants de la quatrième année de l’institut de droit du centre universitaire Akli Mohand Oulhadj de Bouira, semblent décidés à poursuivre leur action de protestation, entamée depuis près de dix jours, afin, disent-t-ils, de faire aboutir leurs revendications.
C’est en tout cas ce qu’ont laissé entendre les représentants des étudiants qui se sont rendus hier, à notre rédaction.
Ces étudiants qui poursuivent leur cursus universitaire dans le système classique, ont pour rappel, entamé une grève depuis 10 jours,pour exiger des responsables du centre universitaire des solutions concrètes et dans les délais quant à leur avenir universitaire.
En effet, et à quelques mois seulement de la fin de leur cursus de licence, ces étudiants, désireux pour la plupart de poursuivre leurs études en master ou en magister, se retrouvent face à un lendemain incertain, du fait du flou qui entoure l’accès au cycle supérieur (master et magister). Pourtant, expliquent les représentants de étudiants, la dernière circulaire du ministère de tutelle n° 6 datant du 11 octobre 2010 est claire à ce sujet.
Celle-ci vient d’accorder la possibilité aux étudiants du système classique de s’inscrire en master. Ladite circulaire relative à l’inscription en master pour l’année universitaire 2010/ 2011, a été mise en place pour justement permettre aux étudiants titulaires de licence dans le système classique d’accéder au master dans le système LMD. Les étudiants de l’institut de droit de Bouira, affirment que la circulaire ministérielle a été mise en application sans encombre à travers les universités du pays et ils se demandent pourquoi ça ne serait pas le cas à Bouira. Pour eux, c’est de leur droit légitime que de prétendre au cycle supérieur. Nos interlocuteurs exigent à présent des réponses précises quant à leur situation.
A ce propos, ils préconisent soit qu’on les laisse s’inscrire en master, suivant la circulaire, ou bien l’ouverture de la post graduation (magister) encore en vigueur dans le système classique.
Ces étudiants nous font savoir que des pourparlers ont été engagés avec le directeur de l’institut et que ce dernier avait promis de transmettre leurs doléances dans les plus brefs délais.
Celles-ci, indiquent-t-ils, portent essentiellement sur le projet du master ainsi que celui du magister. Entre temps, les étudiants avouent avoir formulé une demande d’entrevue auprès du directeur du centre universitaire à l’effet de tirer au clair la situation. Mais, ils affirment qu’à présent, il n’y pas le moindre doute que le premier responsable du centre universitaire n’accorde aucun intérêt à leurs revendications. Enfin, les étudiants de la quatrième année menacent de hausser le ton et de passer à d’autres actions plus musclées, si des éclaircissements et des garanties ne sont pas apportés à leur problème.
Par ailleurs, on croit savoir que les étudiants du département de langue et culture amazighe s’apprête à entamer une grève dans les jours à venir (nous y reviendrons dans les détails dans nos prochaines éditions).
Djamel.M