La valorisation de la femme rurale en question

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Connues depuis toujours pour leurs mains expertes et habiles dans les métiers traditionnels, les femmes de Tirmitine sont au centre d’intérêt des services concernés par la valorisation de leurs activités.

Après une réunion avortée, vers la fin de l’année écoulée au niveau de l’APC, pour cause de d’absence des comités de villages, une autre a eu lieu en ces tous derniers jours pour tenter de relancer l’activité artisanale des femmes par le biais de leur intégration dans des programmes englobant tous les volets de développement. Et cette fois, les villageois étaient au rendez vous, par l’intermédiaire de leurs délégués et membres des comités. L’on a enregistré la présence de comités des divers versants de la commune qui ont débattu avec les représentant de l’agriculture, des forets et de l’APC, sur la possibilité et la nécessité de lancer sur place des PPDRI, sur la base de propositions venues des citoyens eux-mêmes, en fonction des spécificités locales et où on peut inclure des actions individuelles, dont justement les activités des femmes. Une occasion pour les métiers traditionnels, spécifiques à la gente féminine, de se voir réhabilités et surtout de se moderniser, avec toutes les retombées, surtout économiques, que cela peut engendrer dans son sillage. Des activités ancestrales, comme la vannerie, la tapisserie&hellip,; peuvent rejaillir et prendre de l’ampleur. Mais c’est surtout la poterie, qui a toujours été la plus en vogue localement, et dans les localités limitrophes, à l’instar de Maâtkas où se tient d’ailleurs un festival annuel dédié à cet art et où l’on compte un centre de formation doté de matériel adéquat pour l’initiation à cette activité. C’est d’ailleurs dans cette optique que l’on se projettera dans l’espoir d’un projet global pour toute la région, surtout avec l’implication des départements de l’artisanat et de la formation dont les tutelles non jamais cessé les promesses dans ce sens.

S. A.

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