«Le quota de l’année passée est bien en deçà de la demande. On a satisfait 72 demandes mais il en reste 150 en souffrance. Nous souhaitons bien que le quota de cette année soit revu à la hausse car les demandes affluent toujours à nos services», dira le maire.
Confrontées au problème du foncier communal qui fait défaut dans la commune d’Amalou, les populations ne peuvent malheureusement bénéficier que des aides à l’habitat rural rentrant dans le cadre du FONAL. Même parmi ces dernières, seule une infime partie a été satisfaite durant l’année 2010, selon Azzoug, le maire d’Amalou. «Le quota de l’année passée est bien en deçà de la demande. On a satisfait 72 demandes mais il en reste 150 en souffrance. Nous souhaitons bien que le quota de cette année soit revu à la hausse car les demandes affluent toujours à nos services», ajoute-t-il, avant de renchérir en mettant l’accent sur les logements urbains dont la commune est pénalisée par manque d’assiettes foncières communales : «Pour l’habitat urbain, nous avons tenté de lever tant bien que mal la contrainte du foncier en faisant appel aux privés désirant vendre leur terrain, pour réaliser des investissements d’utilité publique. Beaucoup de citoyens ont accepté la proposition de vente. Seulement, on est confronté au problème de payement, car notre commune démunie de ressources ne vit que des équilibres budgétaires. C’est pourquoi nous souhaitons que les pouvoirs publics nous accordent les subventions nécessaires pour l’acquisition des terrains. Sans cela, notre commune ne réalisera pas d’investissements dignes de ce nom, donc ne sortira pas du sous-développement» a-t-il expliqué.
L. Beddar