Le maire d’Akbou fait marche arrière

Partager

Le maire d’Akbou, Abderrahmane Bensebaâ, qui a démissionné de son poste mercredi dernier, s’est finalement rétracté le lendemain, soit dans la matinée de jeudi, en revenant sur sa décision.

Cette sortie, dirons-nous, intempestive du maire d’Akbou, est intervenue au cours d’une réunion de crise de l’exécutif communal dans la matinée de jeudi, pour débattre des suites à donner à la démission de l’édile communal et, éventuellement, son remplacement. Cependant, le maire d’Akbou, déclaré partant mercredi, a pris de court ses pairs en annonçant son retour aux affaires. Et pour cause, le maire d’Akbou se trouverait dans de sales draps en essuyant des tirs croisés de toutes parts, notamment de l’administration de wilaya qui l’accuse d’avoir « prêté assistance » aux squatteurs des 495 logements sociaux implantés au lieudit ‘’ex-caserne’’. Les 495 logements sociaux de ‘’l’ex-caserne’’ ont été squattés, rappelons-le, le 07 janvier dernier, au cours des émeutes qui ont secoué la ville d’Akbou. Depuis, les squatteurs tentent par tous les moyens de faire comprendre aux autorités communales d’Akbou et au wali que ces logements leur reviennent de droit. Une démonstration de rue a été organisée par ces derniers jeudi matin, pour afficher leur détermination à occuper ces logements quel qu’en soit le prix à payer. Selon des recoupements, le premier responsable de l’autorité communale d’Akbou se serait même solidarisé avec les squatteurs en leur promettant une assistance matérielle pour réaliser des travaux d’assainissement au niveau de cette cité dont les travaux ne sont pas entièrement achevés. En répartie aux accusations du wali de Béjaia, Hammou Ahmed Touhami, l’édile d’Akbou s’est dit « prêt à apporter un démenti » dans les tous prochains jours. Il est attendu dans ce sillage que le maire se prononce publiquement sur cette affaire qui continue de défrayer la chronique.

D.S.

Partager