Le mur de clôture qui entoure l’aile gauche de la mosquée Aomar Barrière, menace de s’écrouler à tout instant. Il nécessite une prise en charge urgente. D’année en année, cette partie du mur d’enceinte de la mosquée penche de quelques centimètres de plus vers les rails du chemin de fer sous la poussée de la charge de terre, qui semble apparemment plus lourde que cette partie de la construction. Partout dans la zone, on voit des renforcements de talus. Pour qu’il n’y ait pas d’affaissement, des endroits avoisinant la mosquée ont été dotés de galions ou de murs de soutènement, à l’image de celui construit derrière l’APC et à la cité Djouakri. Plus près encore, la vaste terre nue située à côté de la mosquée a bénéficié d’un immense galion de presque 30m de longueur. Le mur d’enceinte de la mosquée est maintenant incliné de 40% environ vers la voie ferrée, et plus grave encore, entre cette infrastructure de la SNCF et le lieu de culte, il y a un espace où afflue grand nombre de personnes de tout âge. Des enfants, des jeunes et des vieillards, viennent chaque jour qui avec une brique, qui avec un parpaing, pour s’adosser au mur. Toujours sur cette bande séparant les rails de la mosquée, des commerçants de fruits et légumes ambulants stationnent, des clients les sollicitent et restent, souvent, un bout de temps pour se faire servir. En attendant que le cheikh de la mosquée fasse l’appel à la prière, des personnes pieuses attendent tout près du mur qui menace de s’effondrer à tout moment.
A. Chérif