A Draâ El-Mizan, les élèves des classes de terminale du lycée Ali Mellah ont boudé encore une fois les bancs de l’école.
Juste à côté au niveau du lycée Said Hamdani, c’est une autre journée de grève observée par tous les élèves. A Aït Yahia Moussa, comme nous l’avions rapporté dans notre édition de samedi dernier, après une marche pacifique, les élèves avaient décidé de reprendre les cours. C’est chose faite.
Hier, ils ont poursuivi leurs cours sans qu’il n’y ait aucune perturbation. « Nous avons repris les cours pour qu’il n’y ait pas de retards, mais nous attendons toujours des réponses aux revendications que nous avons soulevées au sujet de l’allègement des programmes et de l’annonce des derniers cours programmés pour le douze mai prochain », nous a confié un représentant des élèves.
De leur côté les professeurs ainsi que l’administration ont continué leur travail de sensibilisation des élèves autour des décisions
prises par le ministre afin que tout aille le plus normalement du monde d’ici le douze mai. « Nous aimerions que les contenus des programmes soient assimilés de façon rationnelle car il ne sert à rien d’aller vite si les élèves n’ont rien assimilé », nous a répondu un parent d’élève. Pour sa part, l’Association de parents d’élèves doit jouer pleinement son rôle comme il a été convenu vendredi dernier, lors de la tenue de la réunion des APE au lycée Stambouli ex ITE filles de Tizi-Ouzou. Ainsi après les proviseurs, ce sera le tour des associations de parents d’élèves qui vont se mêler de ce problème qui entrave sévèrement l’avancement des programmes notamment dans le cycle secondaire. C’est dans cet ordre d’idées que des rencontres seront programmées au niveau des lycées par les APE. Notons enfin que, selon certains professeurs, ce deuxième trimestre est sérieusement perturbé. « Pour les classes de terminale, la chose est
tranchée, mais ce que nous voulons savoir est si cela est valable pour les autres niveaux. Doit-on aller doucement sans respecter scrupuleusement les programmes? », s’interroge un autre professeur.
Amar Ouramdane

