Les établissements scolaires paralysés à 70 %

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Selon les dernières estimations fournies par le secrétaire général du SETE UGTA de Béjaïa, 70 % des personnels enseignants de la wilaya tout paliers confondus ont répondu favorablement à la grève de 2 jours, le lundi 31 janvier et le mardi 1er févier à laquelle a appelé le conseil de wilaya du SETE lors de sa réunion du 28 janvier.

Mais d’après la DE, le taux de suivi de la grève ne dépasserait pas les 42.5 %.

Même si aux dires du responsable syndical, beaucoup de fonctionnaires de l’éducation rallient ces derniers le SETE/UGTA, l’essentiel des effectifs grévistes se trouvent dans les écoles primaires et les CEM. Les professeurs des lycées sont plutôt affiliés au CNAPEST et à l’UNPEF c’est aujourd’hui mardi que débutera leur propre grève de 2 jours.

A noter que dans les établissement visités hier matin, une certaine discipline a été constatée dans les rangs des enseignants protestataires puisque ceux-ci au lieu d’assimiler la grève à une journée de repos et de vaquer à leurs occupations comme ils avaient l’habitude de le faire jusque-là après avoir renvoyé leurs élèves, ils se sont sagement regroupés dans la salle des professeurs, attendant d’éventuelles instructions de leurs responsables syndicaux.

Aujourd’hui à 10 heures 30, les enseignants grévistes sont appelés à répondre massivement au rassemblement qui aura lieu devant le siège de la direction de la wilaya pour exiger, selon la déclaration appel du conseil de wilaya : « le respect immédiat des accords conclus avec la tutelle quant à l’assainissement de toutes les situations financières et administratives, le règlement de tous les problèmes posés, la réparation des injustices causées à certains corps(intendance, adjoints d’éducation, PEF, MEF corps communs…) par différents régimes indemnitaires les concernant, l’intégration des corps communs et ouvriers professionnels dans le statut de l’éducation. » La déclaration appel dénonce également la lenteur de certains services de la direction de l’Education dans la règlement des problèmes posés comme « la non régularisation de nombreuses situations administratives (PP,PRM) et financières pendantes (primes de rendement, rappels d’échelons de plus de trois ans, bonifications des heures supplémentaires, allocations familiales, primes de scolarité salaires des contractuels, cas individuels : omissions, erreurs de ponctions.. »

Le syndicat de l’entreprise de l’Education s’insurge aussi dans le même document contre le fait que la tutelle au lieu d’alléger les horaires des enseignants de l’enseignement primaire prend des mesures « inappropriées et provocatrices » en obligeant cette catégorie de personnels à assurer « obligatoirement et gratuitement » des cours de soutien les mardis après-midi et les samedis pendant que ces mêmes tâches sont rémunérées dans les autres paliers.

B. Mouhoub

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