La dégradation avancée des artères de la ville d’Amizour, en raison des travaux qui traînent sur le réseau, a perturbé la circulation automobile devenue quasiment insupportable avec les bouchons créés, surtout au niveau des points de croisement. Avec une fermeture d’au moins deux ruelles ainsi qu’une chaussée complètement abîmée, comme au niveau de la rue Maouchi Ahmed en chevauchement avec la RN75, il n’est pas conseillé aux automobilistes de passer par la ville, pleine des bouchons et de multitudes nids de poules. Il faut dire qu’une anarchie totale caractérise la circulation routière dans la ville, même les piétons ne sont pas épargnés. Aux embouteillages qui se forment et aux bruits assourdissants des véhicules de passage, s’ajoute la gadoue qui fait souffrir ces piétons qui ne reconnaissent plus leur centre urbain presque entièrement défiguré. Il faut noter que ce réseau routier urbain a subi des dégradations suite aux travaux d’AEP, d’extension du réseau de gaz naturel et de celui des avaloirs toujours en cours, alors que l’on a déjà procédé au décapage de la chaussée au centre-ville, vers la sortie sud, d’ailleurs avec des conséquences qui perturbent la circulation.
Nadir Touati