Les automobilistes désirant entrer à Tadmaït par l’échangeur auront constaté que la voie unique est trop exiguë. D’un côté l’existence d’un ravin appelé « Talweg » et, de l’autre, toute une bande d’arbres empêchant une meilleure circulation et constituant un danger pour les usagers. Ainsi, l’APC de Tadmaït et la Direction des Travaux Publics ont entamé la réalisation d’une voie parallèle, tout en prenant le soin de préserver les arbres qui sépareraient les deux voies. A la surprise générale, «les travaux auraient été arrêtés par les représentants de la Gendarmerie Nationale pour le motif que ladite voie se situe dans leur propriété!», lit-on dans une requête du P/APC, adressée à la daïra de Draâ Ben Khedda, le 05 janvier dernier, restée sans réponse. En dépit du mépris ou de simple négligence de l’administration, l’élu s’est rendu au Groupement de la Gendarmerie Nationale, pour faire part de son inquiétude mais aussi pour proposer «une sortie sur site avec tous les services concernés afin d’éliminer définitivement ce danger». 25 jours plus tard, aucune réaction des concernés, à l’exception de l’intervention de la Gendarmerie Nationale, pour interdire la poursuite des travaux d’une voie, malgré sa grande utilité publique.
Arous Touil
