Manifestement, le citoyen de Bechloul n’aura pas à penser garnir sa table par ce produit halieutique. L’unique détaillant de cette marchandise se présente une à deux reprises par semaine dans cette localité pour exposer une marchandise hors de portée. Ainsi, ce commerçant ambulant chez lequel le choix et la variété du produit font défaut, affiche des prix exorbitants frôlant les 300 DA le kilogramme. A cet état de fait, qui laisse parfois les gens perplexes, s’ajoute le volet hygiène qui laisse à désirer. Le poisson continue toujours à être transporté dans des caisses en bois alors que des mesures doivent être prises à l’encontre de ces commerçants car, normalement, cet emballage doit disparaître et être remplacé par un contenant approprié. Mais, visiblement, les orientations des responsables en charge du dossier ne sont toujours pas appliquées. Notons également que la cherté du poisson coïncide avec celle des viandes blanches. En effet, le poulet qui a été des mois durant cédé à un prix qui varie entre 150 et 180 DA le kilogramme a pris l’ascenseur pour atteindre les 250 DA. Ce qui prive de facto le citoyen de cette matière, après avoir longtemps tourné le dos à celle du bovin et de l’ovin. Sur ce, la viande, dans toutes ses qualités, ne figurera pas dans les mets des petites bourses. «Maintenant, Il faudrait attendre que cette matière soit prescrite dans une ordonnance pour oser se l’offrir», dira un sexagénaire rencontré au marché auscultant des yeux les comptoirs des boucheries.
Amazigh A.