Les résidants réclament le téléphone

Partager

Dans une requête adressée au Wali, accompagnée de plusieurs dizaines de signatures, les locataires de la cité des 180 logements à la nouvelle ville sollicitent l’intervention du premier magistrat pour bénéficier du raccordement au réseau de la téléphonie fixe. Dans leur requête, les pétitionnaires rappellent avoir formulé la demande auprès des services d’Algérie Telecom de M’chedallah depuis une année et que malgré leurs maintes réclamations, cet organisme ne semble pas prêt a accéder a leur demande. Ces citoyens se disent surpris et étonnés que ce moyen de communication ne soit pas réalisé et livré en même temps que le reste des moyens dit d’accompagnement tel que l’électricité l’AEP, le gaz de ville, sachant que la téléphonie est classée dans la catégorie des moyens et ouvrages d’utilité publique. Rappelons par ailleurs que des citoyens de plusieurs localités, à l’exemple de Cheikh Lefth dans la commune d’Ahnif et ceux de Raffour dans celle de M’chedallah, se plaignent des longues pannes sur les lignes téléphoniques. Malgré leurs requêtes auprès de cet organisme, ces pannes continuent à être ignorées et cela depuis plus d’une année. Dans des pays pourtant moins avancés que l’Algérie en terme de développement, non seulement la ligne du téléphone fixe est livrée en même temps que le logement, mais aussi l’antenne parabolique collective et que le locataire une fois en possession du logement n’a qu’a chercher les prises de branchement encastrées dans le mur pour chacun des équipements téléphone, parabole, électricité… Hélas, pour arriver à ce degré de perfectionnement, il faudrait d’abord s’inculquer du goût de joindre l’utile à l’agréable et le mettre à la disposition du peuple, les gestionnaires de la chose publique étant pris dans une course contre le temps pour combler le déficit en matière de réalisation, à rattraper à tout les niveaux. Un déficit aggravé par un manque criard d’entretien sur ce qui est déjà réalisé.

O. Soualah

Partager