Fatéma Bakhaï en Ballade littéraire à Béjaia

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Les activités culturelles reprennent petit à petit à Béjaïa. Cette semaine, le groupe Azart, art et lettres, créé il y a quelque temps, nous invite à une conférence débat. Pour leur section Ballade Littéraire, les fondateurs du groupe invitent les amateurs de conférences débat et des rencontres culturelles, cette semaine, à la rencontre de la romancière

Fatéma Bakhaï.

Cette rencontre aura lieu ce samedi 5 février au théâtre régional Malek Bouguermouh de Béjaïa à 14h.

Fatéma Bakhaï est née à Oran le 19 décembre 1949. Elle a quitté l’Algérie à l’age de deux ans avec ses parents pour s’installer d’abord au Maroc puis en France en 1953. C’est à Saint Etienne qu’elle a passé toute son enfance et suivi ses études primaires. Rentrée en Algérie après l’indépendance, elle poursuit sa scolarité au lycée Français d’Oran jusqu’au baccalauréat qu’elle a eu en 1967. Parallèlement à des études de droit à l’université d’Oran, Fatéma Bakhaï a enseigné le français. Entre 1975 et 1981, Fatéma Bakhaï a fait carrière dans la justice en tant que magistrate au tribunal d’Oran. Depuis 1981, elle exerce la profession d’avocate. Aujourd’hui, elle écrit plusieurs romans en France et en Algérie. Elle est l’auteur de : La Scalera (éditions harmattan, 1993) ; Un Oued, Pour La Mémoire (éditions l’harmattan, 1995) ; Dounia (éditions l’harmattan, 1995) ; Raconte-moi Oran, paru aux éditions le Petit lecteur 2002 ; La femme du Caïd (éditions Dar El Gharb, 2003). Elle a édité également une trilogie intitulée Izuran (racines). Le premier roman de cette trilogie est : Izuran, au pays des hommes libres paru aux éditions Alpha ; le deuxième est : Les enfants d’Ayye, paru chez le même éditeur et le troisième et dernier roman de cette trilogie est : Izuran III, au pas de la sublime porte, paru également aux éditions Alpha. Dans cette trilogie, elle raconte dans un caractère historique les origines de l’Algérie.

Reda Senoune

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