Les dernières pluies ne sont pas parvenues à emporter les dunes de sable de l’Oued Sébaou. L’extraction continue à s’y opérer et de manière forte et sauvage. Les pilleurs ne voient que leurs intérêts et leurs comptes. Les conséquences du désastre de la nappe phréatique sont les derniers de leurs soucis. Beaucoup d’encre et de salive ont coulé à propos de cette extraction. Actuellement, ce sont des interminables tas de sable, hauts de plusieurs mètres, que le commun des mortels pourra constater au passage. Ni l’administration, ni la gendarmerie nationale ne sont parvenues à éradiquer ce phénomène. Quand cessera-t-il ? S’interrogent les citoyens qui craignent, à juste titre, les risques incalculables qui pourront en survenir. A l’heure actuelle, il est à relever que l’élargissement du lit de l’oued se fait dans tous les sens, à tel point que des bandes de terres agricoles sont emportées par les crues. Nous apprenons que le sable extrait perd de sa qualité première, car mélangé à de la terre. Les constructions en pâtiront. Il est extrêmement urgent que les autorités mettent un holà à cette situation qui n’a que trop duré. Aux nombreux endroits de l’oued, ce sont des tas d’ordures ménagères qui jonchent les abords. C’est le cas à l’Oued Aïssi. Notre environnement est déformé agressé et pollué. Les foyers de maladies hydriques, la prolifération des rongeurs, aux multiples conséquences, se propagent au su et au vu des autorités et à tous les niveaux.
Arous Touil