“Section de wilaya des corps communs et des ouvriers professionnels” estl’appellation du syndicat créé dernièrement par les corps communs et les ouvriers professionnels
de l’éducation à Béjaïa
Las de se sentir un peu comme l’appendice des sections syndicales des autres syndicats comme le SETE/UGTA, l’UNPEF ou le SATEF, les travailleurs de l’Education logés sous les appellations de corps communs et d’ouvriers professionnels ont, suite à leur assemblée du 20 janvier dernier, décidé sous l’égide du SETE/UGTA de créer leur propre section syndicale. En effet, selon les responsables de cette nouvelle structure, le syndicat sus cité où est affiliée la «diaspora» des corps communs et des ouvriers professionnels, défend d’abord leurs propres intérêts avant de penser à ceux des autres corps. Aussi, pour ne pas être qualifiés de quantité négligeable, ces autres corps, mettant en application l’adage selon lequel «on n’est jamais bien servi que par soi-même», passent à la vitesse supérieure en installant leur propre section syndicale sous l’appellation : Section de wilaya des corps communs et des ouvriers professionnels. Quant à leurs revendications, elles demeurent celles défendues à ce jour, mais en seconde position, par les autres syndicats, à savoir notamment l’intégration des corps communs et ouvriers professionnels dans le statut de l’Education, la généralisation des augmentations de salaires à la hauteur de 40% à compter de 1er janvier 2008, la généralisation de la prime de rendement à 40%, la réinstauration des primes de permanences et de bonifications pour la frange des travailleurs rémunérés à et effet, l’abrogation de l’article 87 bis de la loi 90/11. A noter que le ministre de l’Education vient de rejeter, face à la Coordination nationale des corps communs qui a organisé un rassemblement devant le ministère la semaine dernière, des revendications analogues au motif que ces dernières dépendent de la Fonction publique.
B. Mouhoub