C’est l’un des premiers lotissements de la ville de Draâ El Mizan. L’ex cité Caper, baptisée au nom du Commandant Mohamed Boulaouche dit Si Moh Oulhadj, accuse un énorme retard en matière d’amélioration du cadre de vie. Il a fallu plus de vingt ans, depuis sa création, pour enfin voir sa route principale rénovée en béton bitumineux. Alors que les aménagements sont restés à leurs premiers balbutiements. D’ailleurs, bien que ce quartier ne soit qu’à quelques jets de pierre du centre-ville, les artères menant aux habitations ne sont revêtues en blanc que depuis l’an dernier, alors que pour les trottoirs, rien n’a été fait. Dernièrement, le comité de quartier, nouvellement renouvelé a tout de même fait un pas en avant en réclamant certaines opérations dans le cadre des projets pour l’amélioration urbaine, dont Draâ El Mizan a bénéficié (plus de cent milliards de centimes). Après ces démarches, deux opérations importantes sont lancées en début de semaine dans cette cité. Il s’agit de la réalisation des avaloirs pour le drainage des eaux pluviales et des trottoirs, en attendant d’autres projets à venir tel le bitumage des accès et l’éclairage public qui sera sans doute renforcé. « Nous sommes enfin soulagés de voir cette entreprise lancer les travaux. Vraiment, personne n’y croyait », nous a répondu un habitant du quartier. Si ces deux projets ont vu le jour, les habitants du bas côté de la route principale rêvent toujours de voir leurs habitations raccordées au réseau du gaz naturel. « Même le gaz naturel, nous avons eu des promesses pour sa résolution. Nous avons déjà pris attache avec les services concernés. Nous sommes optimistes quant au règlement définitif de ce problème ainsi que celui des Boumriche », nous a expliqué à ce sujet, un membre de l’association. A Draâ El Mizan, il est attendu, aussi, le colmatage des énormes nids de poule qui se sont formés sur la route principale traversant la ville, notamment avec les pluies et le passage des camions de gros tonnage.
Amar Ouramdane
