Deux milliards de centimes, telle est l’enveloppe accordée au titre des PCD pour l’année en cours. Somme que l’on doit, du moins pour une bonne partie, consommer dans deux à trois secteurs, d’une nécessité vitale. En effet, l’assainissement, avec en sus ses nombreux points noirs, et l’AEP, avec tout le réseau vétuste, doivent nécessiter, rien qu’à eux deux, toute l’attention. Ceci à côté de certains drainages des eaux pluviales et ouvrages busés, lesquels en quelques endroits, représentent aussi un danger, du fait de la stagnation des eaux, pour voir l’enveloppe allouée épuisée. Au moment ou l’on devrait tabler sur la réalisation d’infrastructures ou exploiter l’argent dans d’autres acquis, l’on se résume à « affronter » des cas où l’on doit au moins penser à la santé publique ou au confortement du seul chemin qui sert d’accès à un village. Les exemple de ses cas sont légion, Thagardith, Tighilt N’Trahi, Avarane, M’Nacera… etc, sont autant de villages qui sont à inscrire dans ce registre. Quand aux rallonges budgétaires, hormis l’année 2006 où les caisses ont été renflouées effectivement, les années suivantes, on n’a rien vu venir, malgré la consommation des PCD avant la fin des exercices.
S. A.