Une quinzaine de jours après s’être rétracté le président de l’APC d’Akbou, a de nouveau déposé une lettre de démission de ses fonctions jeudi.
En congé de maladie longue durée, le maire, élu sans discontinuer depuis 1997, ne semble plus emballé par la gestion des affaires de la municipalité d’autant plus,que celles-ci semblent gravement périclitées.
Introduite en pleine session de l’APC, la nouvelle demande de démission survient au lendemain d’une tentative d’immolation par le feu d’un employé de la mairie. Ce dernier, qui s’en était sorti avec des brûlures de premier degré attendait, depuis longtemps, d’être réintégré au service du parc communal où il travaillé avant d’ être affecté au service d’état civil pour parer à une très forte demande.
Mercredi, les employés de ce même service avaient observé un débrayage pour protester contre la surcharge de travail induite par le licenciement de plusieurs vacataires. A en croire certaines sources, ce sont quelques 1400 demandes d’extraits de naissance 12 S qui attendent d’être satisfaites dans cette commune où existe depuis longtemps un service de maternité.
Dans la soirée, ce sont les lycéens et les collégiens qui sont entrés en scène en improvisant, à la sortie des cours, une manifestation assez violente aux alentours du tribunal qui a déjà eu à souffrir lors des émeutes de début janvier.
On rappelle que ces émeutes étaient accompagnées d’un vaste mouvement de squat de plusieurs logements sociaux en attente d’affectation et de graves accusation du wali de Béjaia à l’encontre du P/APC d’Akbou qui aurait activement encouragé les squatters. Des accusations rejetées en bloc et qui auront néanmoins motivé la première demande de démission du P/APC.
N.N.