Le village Imekechrene dans la commune d’Aït Aïssa Mimoun a commémoré vendredi dernier le premier anniversaire de la disparition du chanteur Rahim, décédé le 13 février 2010 à l’âge de 46 ans.
La cérémonie fut grandiose et à la hauteur de l’artiste, qui a laissé un vide incommensurable au sein de tous ceux qui l’ont connu ou écouté lui qui était considéré comme l’un des chanteurs le plus apprécié de sa génération. L’hommage organisé par les citoyens d’Imekechrene, village natal de Rahim, a été marqué par des retrouvailles entre tous ceux qui ont aimé et apprécié l’artiste mais surtout l’homme. Vendredi, ils étaient nombreux les chanteurs et les hommes de culture à venir marquer l’événement. L’école du village a été le théâtre d’une exposition de photos et d’articles relatant la vie et le parcours de Rahim. Aux environs de midi a eu lieu une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de l’artiste et de trois autres vieux du village, disparus dernièrement. Une cérémonie rehaussée par la présence des représentants du syndicat des artistes, du directeur de la culture de Tizi-Ouzou, des maires de Ouaguenoun et Aït Aissa Mimoun, des représentants d’Ath Djennad en présence des citoyens du village natal du chanteur. Place ensuite à un gala organisé au niveau de l’école primaire d’Imekechrene, qui a débuté à 14 heures et marqué par la présence dune trentaine de chanteurs venus des quatre coins de la Kabylie. Un gala qui a vu succéder sur la scène jusqu’à 20h30, des figures bien connues de la chanson kabyle, qui ont tenu a rendre hommage à un des leurs, qui a marqué sa génération. Les Djilali Hamama, Taleb Tahar, Hamidi Saïd, Youcef Gherbas, Rabah Ouferhat et autres Makhlouf et Karim Khelfaoui, ont fait vibrer la foule, qui a vécu en l’espace d’un après-midi, un moment de recueillement mais surtout de joie et de bonheur. C’est pour dire que vendredi dernier, Imekechrene ont réussi à rendre un vibrant hommage à l’un de leurs enfants, qui a marqué toute la chanson kabyle à travers sa voix et ses paroles.
A. C.