Après l’annonce du ministre par rapport aux arrêts des cours dans les lycées, le douze mai prochain, et les allègements des programmes reçus par les proviseurs et communiqués aux élèves, voilà que la tutelle demande aux
responsables d’ouvrir les établissements durant les vacances et les week- ends, afin de permettre aux élèves de travailler en groupe.
De nombreuses décisions sont prises par la tutelle afin que les élèves préparent leurs examens de fin d’année surtout que les cours avaient été perturbés dans plusieurs établissements, notamment ceux du secondaire durant pratiquement tout le mois de janvier. Après l’annonce du ministre par rapport aux arrêts des cours dans les lycées le douze mai prochain et les allégements des programmes reçus par les proviseurs et communiqués aux élèves, voilà que la tutelle demande aux responsables d’ouvrir les établissements durant les vacances et les week- ends, afin de permettre aux élèves de travailler en groupe. Cette mesure qui vient renforcer celle dictée aux enseignants de dispenser aux élèves des classes d’examen des cours de soutien, est une autre opportunité pour les apprenants. En effet, ces études en groupe sont bénéfiques à plus d’un titre, quand on sait qu’elles permettent une autonomie et un moyen d’apprentissage efficace, car cela a été bel et bien constaté durant les années quand les élèves internes étaient tenus en études surveillées. Il fallait souligner dans cet ordre d’idées que les résultats obtenus par les élèves internes étaient nettement supérieurs à ceux de leurs camarades externes. Certes, cette initiative commence à avoir de l’écho chez les élèves, notamment ceux des classes de terminale, mais il fallait peut-être mettre en place un dispositif d’études surveillées et guidées. « Les résultats seront plus probants si par exemple des jeunes diplômés étaient recrutés dans le cadre du pré emploi pour accompagner les élèves dans les salles et leur apporter des aides », nous a expliqué un professeur à ce sujet. Et d’ajouter: » au lieu d’affecter ces demandeurs d’emploi dans des cabinets médicaux ou autres professions libérales où parfois ils sont exploités, il vaudrait mieux les mettre à la disposition des lycées et des collèges. Ils seraient plus utiles et peut-être qu’un jour des postes vacants dans l’éducation leur seront offerts « . En tout cas, nombreux sont ceux qui pensent de la même sorte, car au jour d’aujourd’hui, il faut dire que des milliers de parents se privent de beaucoup de choses pour uniquement faire payer des cours en dehors des écoles à leur enfants, dans le seul souci de les voir obtenir des diplômes avec de très bonnes moyennes.
Amar Ouramdane