C’est avant-hier après- midi, que la décision de suspension du président d’APC de Melbou, a été transmise à l’intéressé et prenant effet à compter de sa réception.
Le wali a donc décidé d’approuver la délibération de l’Assemblée communale du 28 décembre dernier, durant laquelle, il a été décidé à la majorité des membres, soit quatre sur sept, de proposer la suspension de ce dernier pour le fait qu’il soit poursuivi pénalement en justice.
Cette réunion a eu lieu sur ordre du wali qui a reçu beaucoup de rapports des élus contestataires avant de confirmer ce dysfonctionnement lors de la visite qu’il avait effectuée dans cette commune.
En effet, lors de la rencontre avec la société civile programmée lors de cette visite dans la daïra de Souk El Tenine, deux des élus contestataires ont intervenu pour rappeler au wali que ses services n’ont réservé aucune suite à leurs différentes requêtes fondées, selon eux, sur le fait que le président d’APC soit condamné par la justice. D’ailleurs, cette rencontre avait tourné autour d’une polémique entre l’édile communal et les élus frondeurs qui réclament une réunion avec le maire et l’application de la réglementation relative aux assemblées laquelle stipule que lors du constat d’un dysfonctionnement, le wali doit intervenir et nommer un administrateur en remplacement de l’Assemblée si c’est nécessaire. Il est utile de rappeler que cette commune a fonctionné depuis son installation en octobre 2007, avec trois élus sur sept que compte son assemblée.
Que feront les autres élus avec cette suspension du maire ? Vont-ils se réunir pour le remplacer par un élu de la même liste, le RCD en l’occurrence, ou vont-ils continuer à bouder les activités de l’Assemblée ? L’avenir nous le dira.
A. Gana