Incendie dans une habitation : le pire évité de justesse

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Ce jeudi aux environs de 16h, une habitation en R+1 située au centre urbain de Saharidj, a pris feu,suite à la défaillance du détendeur d’une bonbonne de gaz butane branchée à un chauffage. La défaillance du détendeur en question est due selon des informations recueillies sur les lieux au fait qu’il s’agit d’une pièce contrefaite qui s’est subitement fissurée laissant échapper le gaz qui s’est propagé a travers le rez-de-chaussée. Un espace clôt qui s’est rapidement enflammé et l’ensemble des meubles et équipements domestiques ont pris feu. Dans l’affolement, les membres de la famille occupant l’habitation ont essayé de pousser la bonbonne de gaz vers l’extérieur mais ils ont dû battre en retraite devant l’ampleur des flammes qui se propageaient vers le fond de l’habitation qui n’a qu’une seule porte de sortie. Les habitants se sont ainsi retrouvés pris au piége, ne serait-ce, la rapidité de l’intervention et le courage des voisins qui ont accouru au secours de cette famille composée d’une dizaine de membres. Ces derniers auraient péri dans les flammes ou asphyxiées par les émanations de gaz et de fumée. L’équipe de la Protection civile arrivée en un temps record a achevé d’éteindre les derniers foyers de l’incendie

A noter que quelques membres de l’APC de Saharidj se sont déplacés sur les lieux accompagnés du chef de brigade de Gendarmerie et son adjoint de la même commune pour constat et évaluation des dégâts qui sont faut-il le signaler considérables.

Cet énième sinistre dû à la défaillance de ces détendeurs contrefaits repose avec acuité le danger que représente cet article commercialisé en dehors des circuits contrôlés tel NAFTAL qui détient le monopole sur le produit local et ses agents agrées qui sont les dépositaires des dépôts de gaz butane. Un état de fait qui interpelle les pouvoirs publics qui doivent réagir face a ce danger qui menace tous les utilisateurs de ce produit contrefait, ne serait-ce que par des campagnes de sensibilisation et pourquoi pas interdire carrément sa commercialisation en dehors des circuits suscités. S’agissant de la sécurité de la population du fait de son utilisation généralisée et en permanence, il y a lieu d’agir rapidement

Oulaid Soualah

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