Quatre-vingt-neuf enseignants contractuels qui ont une expérience d’une à trois années dans l’enseignement, qui aspirent à leur confirmation dans le corps, voient avec l’instauration du concours de recrutement des PCEF (Professeurs certifiés de l’enseignement fondamental) tout leur espoir parti en fumée.En effet, alors qu’ils ont fait leurs études de licence en arabe (licence de sociologie, d’archéologie, de journalisme, de sciences politiques et autres) et qu’ils ont déposé leur demande de participation en tant qu’enseignant de langue arabe, on leur demande le jour même de l’annuler vu que les besoins d’enseignants dans les écoles primaires et les CEM existent seulement la matière de langue française, de composer en français et uniquement en français. Ce qui réduit à néant leur chance de faire carrière dans l’enseignement, car d’une part, ils partent handicapés par rapport à leurs camarades qui font leurs études en français et d’autre part, même s’ils sont admis au concours de recrutement ils ne pourront pas enseigner car après on leur demandera comme l’exige la Fonction publique, un certificat de maîtrise de la langue française, document qu’ils ne pourront pas obtenir, du fait que leurs études sont faites en arabe.
B. Mouhoub