Kadhafi ébranlé

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Au moins 173 personnes ont été tuées en Libye, depuis le début des manifestations, mardi, réclamant le départ du leader Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969. Selon le dernier bilan de l’ONG, Human Rights Watch, la majorité des victimes est originaire de Benghazi, deuxième ville du pays. Des centaines de milliers de

personnes se sont rassemblées, hier dans cette ville, pour enterrer les manifestants, tués par les forces de sécurité

soutenues par des milices progouvernementales. Devant le black-out imposé aux médias étrangers et la fermeture du réseau Internet, les manifestations se poursuivent pour le sixième jour de suite, malgré la riposte féroce des services de sécurité qui n’ont pas hésité à tirer sur la foule sans

distinction, affirme un médecin libyen cité par l’AFP. D’autres témoins ont indiqué que les militaires avaient tiré à l’arme lourde, notamment des mortiers, alors que les comités révolutionnaires, pilier du régime de Kadhafi, qui se sont joints aux forces de l’ordre, ont promis aux

manifestants une riposte foudroyante si ces derniers

décident de poursuivre leur contestation contre le «guide suprême» qui règne sur la Libye depuis quarante deux ans.

Ali Chebli.

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