Sarkozy durcit le ton contre Kadhafi

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Nicolas Sarkozy a durci le ton mercredi contre le régime du colonel Kadhafi en demandant l’adoption rapide de « sanctions concrètes » de l’Union européenne contre les responsables de la répression en Libye. Il a également souhaité la suspension des relations économiques entre l’UE et Tripoli.

Dans une déclaration devant le Conseil des ministres, le chef de l’Etat a demandé à sa ministre des Affaires étrangères Michel Alliot-Marie de « proposer à nos partenaires de l’Union européenne l’adoption rapide de sanctions concrètes afin que tous ceux qui sont impliqués dans les violences en cours sachent qu’ils devront assumer les conséquences de leurs actes ».

« Ces mesures concernent notamment la possibilité de les traduire en justice, l’interdiction d’accès au territoire de l’Union et la surveillance des mouvements financiers », a-t-il ajouté.

Sarkozy veut des sanctions

Au lendemain des déclarations très fermes du colonel Kadhafi affirmant qu’il resterait au pouvoir en Libye, le président en exercice des G8 et G20 ne s’est pas prononcé sur l’avenir du dirigeant libyen mais a souhaité « que soit examinée la suspension des relations économiques, commerciales et financières avec la Libye, jusqu’à nouvel ordre ».

Deux jours après un premier communiqué où il condamnait « l’usage inacceptable » de la force contre les manifestants qui occupaient mercredi plusieurs villes du pays, Nicolas Sarkozy a cette fois dénoncé « la répression brutale et sanglante contre la population civile » du pays.

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