Les locaux commerciaux, réalisés dans le cadre du plan quinquennal 2004- 2009, dans la commune de Haïzer, demeurent à ce jour non attribués par les services concernés. Ainsi, les demandes formulées par les jeunes ayant bénéficié d’une aide pour d’éventuelles micro entreprises, ont reçu l’avis favorable, sur demande de l’ANSEJ, organisme ayant financé les projets, qui a exigé comme le stipule la réglementation, un document attestant la domiciliation de l’entreprise, Ces bénéficiaires, qui n’ont pas en leurs mains, les décisions d’attribution des locaux, ont été contraints de débourser des sommes conséquentes, avoisinant les 10 000 DA, pour louer des locaux auprès de particuliers. Plusieurs démarches ont été entreprises par cette frange juvénile à l’effet d’occuper ces espaces qui leur reviennent de droit, mais toutes leurs doléances sont restées lettre morte, en l’absence d’une volonté à même de prendre à bras-le-corps cette préoccupation. Ces jeunes qui nous ont sollicités, n’ont pas caché leur amertume et leur colère face à ces pratiques caractérisées par la lenteur dans l’exécution des décisions. A en croire leurs propos, ces bénéficiaires affichent la volonté de prendre en charge eux-mêmes les travaux restants, pour peu que l’administration leur délivre des décisions d’acquisition. Devant cet état de fait, cette catégorie de jeunes lance, encore une fois, un appel pressant à l’endroit du premier magistrat de la wilaya, dans l’espoir de trouver une solution et de mettre un terme à leur calvaire.
Amazigh A.