Béjaia : Augmentation des exportations des PME en 2010

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Les PME, localisées dans la wilaya de Béjaia ont exporté durant l’année 2010, plus de 380.000 tonnes de marchandises et 150 mètres cubes de produits liquides, selon la direction locale du commerce.

Ces flux records, réalisés par une dizaine d’entreprises, ont généré 16,5 milliards de DA, soit l’équivalent de 225 millions de dollars, précise la même source, indiquant que les produits exportés sont de nature diverses, quoique dominés par les produits agroalimentaires (huiles, sucre, boisson et laitages) et industriels, notamment les emballages, les produits ferreux et le liège.

Ce résultat ne prend pas en compte, les exportations de la wilaya, effectuées à partir de plate-formes portuaires, autre que Béjaia, souligne pour sa part, la chambre de commerce et d’industrie Soummam (CCIS), sollicitée dans l’opération pour quelques procédures administratives, notamment la délivrance des certificats d’origine. Au port de Béjaia, réceptacle de cargaisons à l’exportation, issues de plusieurs régions du pays, la valeur du poste à atteint 617.688 tonnes, en augmentation de plus de 173 %, comparativement à l’année 2009, indique pour sa part le bilan annuel de l’entreprise portuaire (EPB), qui fait cas de l’embarquement sur ses quais, entre autres produits, de 373.000 tonnes de sucre, 21.460 tonnes d’oléagineux, et 187.147 tonnes de produits divers, dont des engrais, des ampoules (économiques), des emballages (boites avicoles, préforme,) de la brique pleines, etc.

 » Il y a de plus en plus d’intérêt pour ce créneau à l’exportation », se réjouit le président de la CCIS, M.Abdelkader Hocini, qui fait cas de l’existence, dans la wilaya « d’un immense potentiel mais qui n’est pas exploité  » pour moult raisons. « Beaucoup d’entreprises se complaisent dans le confort et les marges qu’offre le marché local », a-t-il déploré à ce titre, relevant toutefois, que l’orientation à l’international va s’imposer comme une alternative imparable à la concurrence aussi bien locale qu’étrangère.

Soulignant le manque de savoir-faire en matière de partenariat international et d’export, jugé par ailleurs comme un facteur limitatif, M.Hocini, n’a pas manqué de mettre, par ailleurs, en exergue, l’instabilité relative qui caractérise la wilaya.

Pour mieux signifier le manque à gagner résultant de cet état de fait défavorable, il a fait remarquer : « Quand on ferme des routes nationales, quand les grèves se multiplient à longueur d’année, les entreprises locales en subissent les conséquences ». « On ne peut pas s’improviser exportateur, lorsqu’on a des difficultés à honorer dans les temps ses carnets de commandes « , a-t-il fait remarquer.

Hakim N.

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