Les étudiants du pôle universitaire ont organisé hier, à Tizi Ouzou, une marche pour demander, entre autres, la « sécurisation du pôle universitaire de Tamda».
La marche qui s’est ébranlée du campus universitaire ex Habitat pour arriver au siége de wilaya a été une autre occasion pour la communauté estudiantine de crier son « ras- le- bol » par rapport à la situation qu’ils vivent à l’intérieur de leurs campus et cité universitaire.
Des centaines d’étudiants qui ont battu de nouveau le pavé dans les rues de la ville des Genêts ont dénoncé « l’insécurité » qui règne au niveau du pôle et les lenteurs constatées dans la prise en charge de leurs doléances « les responsables ont promis d’installer un poste de police pour sécuriser le pôle mais à ce jour, rien n’y fait pour alléger nos souffrances. » déclare un étudiant rencontré au cours du sit- in tenu devant l’entrée du siège de la wilaya de Tizi Ouzou.
Un autre étudiant indique « dernièrement, une étudiante a été agressée à l’intérieur même de la cité universitaire alors que la cité U garçon n’a même pas de clôture, c’est inadmissible de subir une telle situation dans une enceinte universitaire ». Il faut dire que la colère et la grogne étaient visibles sur les visages.
Les étudiants disent ne pas comprendre la « non tenue des promesses données par les responsables ».
Ils n’ont d’ailleurs, pas manqué de le faire savoir à un responsable au niveau du cabinet du wali hier « c’est la troisième fois que nous organisons une action de protestation pour les mêmes revendications. On demande l’accélération des procédures de prise en charge notamment la présence des services de sécurité au pôle de Tamda ». Les étudiants qui ont marché hier, vers le siége de wilaya estiment qu’il est « temps de se consacrer » au problème de leur communauté vu l’argent colossal investi par les pouvoirs publics dans le secteur.
Ils citent, pour illustrer le « laisser- aller » qui caractérise la gestion du secteur, « l’absence d’une couverture sanitaire, la flotte de transport est insuffisante et dépassée ».
Un étudiant raconte à ce propos « pour transférer un étudiant à une structure sanitaire, il faut faire appel à une ambulance qui se déplace à chaque fois. Il faut doter le pôle d’une structure à même de prendre en charge ces contraintes ».
En plus des étudiants du pôle de Tamda, la coordination locale des étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou appelle à une marche pour demain, mardi, pour revendiquer, entre autres « l’amélioration des conditions socio-pedagogiques».
A.Z.