Le CEM 27 Juin de la commune de Saharidj ayant un historique plus qu’honorable en matière de classement durant plusieurs années après sa mise en services, en se maintenant en tête de liste à l’échelle de wilaya, a commencé à battre de l’aile ces 5 dernières années en se positionnant en dents de scies avec sur ce volet du classement annuel. En parallèle, l’une des traditions qui caractérise cet établissement du cycle moyen, est la remise des prix aux meilleurs élèves, une tradition introduite dans son programme d’activités depuis sa mise en service dans les années 80, et qui est resté un facteur important de motivation propulseur de la dynamique à l’origine de l’ascension fulgurante de ce CEM en matière de classement. Ce dernier est même allé jusqu’à créer un prix décerné au «meilleur parent». Hélas, les bonnes comme les mauvaises choses ont toujours une fin. En effet, depuis ces 5 dernières années, ledit CEM s’est séparé de cette tradition d’associer les parents à cet événement de remise des prix qui s’apparente alors à une activité à «huit clos». C’est bien dommage sachant que cette cérémonie qui regroupait toutes les parties concernées tel que les professeurs, les responsables administratifs, les parents et les élèves, a toujours été une occasion pour débattre des problèmes et contraintes qui entravent le fonctionnement de l’établissement. Une occasion aussi pour l’encadrement de bénéficier et s’initier de l’expérience de nombreux parents parmi lesquels on retrouve des anciens cadres de l’enseignement en retraite. Ces derniers, imprégnés d’une solide expérience, sont des personnes âgées cultivées, qui débordent de sagesse qu’il ne demande qu’à mettre au service de la société notamment juvénile, et des universitaires entre autres. Une élite qui peut apporter un plus non négligeable à cet établissement et qui l’a démontré à plusieurs occasions. Pourquoi alors s’en priver de cet apport considérable? Sur un autre volet, pourquoi priver les parents de cette joie de voir leurs enfants recevoir une distinction qui compense les sacrifices et privations consentis au profit de leur progéniture scolarisée ? Certes cette élite évoquée ne s’empêche pas, par acquis de conscience, de faire des observations ou même des reproches fondés aux gestionnaires durant ce genre de rencontres, des réactions cependant motivées par le seul souci de contribuer à l’amélioration des prestations de la génération montante. Espérons que les responsables de cet établissement renouent avec cette tradition qui a fait sa grandeur, et qui est une opportunité pour les parents afin de faire une évaluation du rendement de ce CEM et se rendre utiles le cas échéant.
Oulaid Soualah