La mise en gaz risque d’être retardée

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Le projet du gaz naturel dont a bénéficié la commune de Maâtkas est en phase d’achèvement au chef-lieu communal.

Le premier magistrat de la commune, apostrophé à ce propos, ne manquera pas de signaler : « En effet, les travaux de raccordement du chef-lieu et de sa périphérie sont en phase d’achèvement. Concernant le secteur d’Aït Aïssi Ouziane et de Ghendoussa, nous venons juste de recevoir l’équipe technique de Sonelgaz, pour une visite de prospection, avant de lancer l’étude que notre APC prendra en charge». Toutefois, notre interlocuteur, questionné à propos de la date de la mise en service de la distribution au chef-lieu, notera : « La mise en service risque d’être retardée, car nous serons conditionnés par l’alimentation de la commune voisine (Souk El Tenine) où les travaux ne sont pas encore entamés. La principale conduite d’acheminement du gaz passera par cette localité. Comme là-bas les travaux ne démarrent toujours pas, cela retardera la mise en service chez nous ». Il est à rappeler que même les autorités locales de la commune de Souk El Tenine ne comprennent toujours pas les raisons qui empêchent l’entreprise de commencer les travaux. Pourtant celle-ci a promis de le faire dés la fin du mois de janvier dernier. Signalons également que le réseau routier, à travers le chef-lieu de Maâtkas et sa périphérie, est en piteux état à cause, surtout, de l’intervention de l’entreprise effectuant le raccordement au gaz naturel. Du coup, la gadoue s’est généralisée, au grand dam des citoyens et des automobilistes qui se plaignent à longueur de journée du mauvais état de la chaussée où, faut-il le rappeler, le bitume a fini par disparaître. Nous avons, par ailleurs, appris qu’une équipe de la Sonelgaz est dépêchée sur les lieux dans l’optique d’effectuer des travaux de remise en l’état, mais, à ce jour, rien n’est entrepris. Ce qui provoque l’ire des usagers. Ahmed un transporteur, assurant la desserte Maâtkas – Souk El Tenine, tonnera : « C’est à peine croyable. Les conduites d’AEP sont endommagées, le bitume a disparu et les crevasses sont si nombreuses qu’il devient difficile de trouver où mettre les roues et les pieds. Toute la ville est devenue un véritable bourbier. Il est grand temps d’engraver au moins ces chemins. Car, à ce rythme, il va falloir rouler avec des tracteurs. Nous n’avons pas encore eu de gaz naturel ni pu préserver le bon état de la chaussée… ni beurre, ni argent du beurre !».

Hocine Taïb

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