« La prise en charge de leurs doléances élargie »

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Le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, a réagi face au large mouvement de protestation tenu hier, par des milliers de gardes communaux. Ces derniers qui s’étaient réunis à la place des Martyrs au centre d’Alger, faut-il le rappeler, ont réussi à forcer le dispositif de police et à marcher jusqu’au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN).

« Le groupe de travail, déjà installé pour la prise en charge des doléances des éléments de la garde communale a été élargi aux représentants de ce corps », affirme le ministère de l’Intérieur par le biais un communiqué rendu public hier.

« Cette décision a été prise à l’issue de l’audience qu’a accordée lundi soir, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, à leur demande, à des représentants des gardes communaux », poursuit encore la même source.

En marge de cette rencontre, il a été réaffirmé que « les doléances et préoccupations de la garde communale, soulevées lors de l’audience qui a déjà été accordée par le ministre aux représentants de ce corps, le 2 mars dernier, sont soumises à l’étude et qu’un groupe de travail a déjà été installé », a encore ajouté le communiqué du ministère de l’Intérieur. Lors de la rencontre organisé lundi soir, il a été décidé d’élargir ce groupe de travail aux représentants des gardes communaux afin « de mieux évaluer les doléances et répondre aux attentes des éléments de ce corps dans un climat de confiance, empreint du sens de la responsabilité », a indiqué la même source. Il convient de souligner que les gardes communaux sont montés au créneau pour réclamer « un statut digne, une vie décente, ainsi qu’une reconnaissance morale à la hauteur de leurs sacrifices, dans la lutte contre le terrorisme ».

Rappelons toutefois, que les gardes communaux, dont le nombre global dépasse 93 000 éléments, réclament ainsi, « d’être employés dans l’ANP ou le corps de la police, une retraite décente pour ceux ayant dépassé 50 ans et qui ont passé plus de dix ans dans le maquis, une compensation des heures de travail supplémentaires, une réévaluation de l’assurance (24h/24), le paiement de leurs congés annuels cumulés, des aides pour l’acquisition de logements et aussi une prime de lutte contre le terrorisme de 500 000 dinars ».

Lemya Ouchenir

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