Les habitants du quartier situé à proximité du boulevard Che Guevara sont revenus à la charge encore une fois, avant-hier, pour fermer un tronçon du boulevard en raison des désagréments qu’il leur cause au quotidien. Une autre action de ce genre a été entamée par les mêmes citoyens en août dernier. Dégradée à divers endroits, cette route empruntée notamment par les semi remorques transportant des tonnes de matériaux de construction a été réfectionnée, mais en raison du poids des engins et des eaux pluviales, le bitume n’a tenu que quelques jours. La circulation a été déviée du côté de la caserne militaire et de celui de la maison de jeunes. Ceci a provoqué des embouteillages énormes. A ce sujet, il est bon de souligner que Draâ El Mizan (le centre ville) est asphyxié et qu’une déviation urge en lui inscrivant une rocade. Les autorités locales se sont rendues sur les lieux. « C’est vrai que c’est une revendication légitime », a répondu le maire que nous avons contacté dans l’après-midi d’avant-hier. « Nous avons appelé en urgence l’entreprise ayant déjà réalisé les premiers travaux. Nous lui avons demandé de décaper la chaussée au maximum et d’engager du bitume à même de tenir. L’entreprise a déjà déplacé ses engins sur les lieux », a-t-il ajouté à ce sujet. L’axe principal traversant la ville de Draâ El Mizan nécessite aussi une restauration en raison de l’apparition de nids de poule durant l’hiver.
Amar Ouramdane