Deux blessés graves dans un accident

Partager

Un camion de transport de marchandises de marque Hyundai, chargé de plus de 70 quintaux de fruits et légumes, a dévalé, avant-hier aux environs de 18h00, une pente raide du chemin traversant la cité de l’Indépendance, en passant devant le lycée privé Nour El-Houda, avant d’emporter dans sa course folle deux pylônes électriques et se renverser ensuite, au milieu de la chaussée. Selon des témoins oculaires, le chauffeur a tenté vainement de freiner son camion, au niveau de la route à proximité du stade communal Chahid Mohamed Boumghar. Fort heureusement, il n’a rencontré aucun véhicule venant en sens inverse ni de personne.

Immédiatement, les pompiers de l’unité de la Protection civile sont arrivés sur les lieux, eux dont le siège n’est qu’à un kilomètre de l’endroit où l’accident a été enregistré. D’autre part, il faut savoir que le chauffeur du camion était coincé entre le volant et son siège, alors que son accompagnateur a été violemment éjecté à travers le pare-brise. Il s’est retrouvé allongé sur le talus dans un état semi-comateux. Les deux blessés ont été aussitôt évacués vers les urgences de l’hôpital Krim Belkacem. Ils auraient finalement été transférés vers le CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou, eu égard à la gravité de leurs blessures.

La police scientifique s’est aussi rendue sur les lieux et a fait minutieusement son enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce fâcheux accident. De leur côté, les agents de la Sonelgaz sont intervenus pour rétablir le courant électrique coupé, au niveau des habitations les plus proches, à cause des câbles électriques tombés par terre et des supports entièrement saccagés par la force du choc.

Encore une fois, ces avenues, qui traversent les quartiers de la ville, devraient être interdites aux poids lourds, car ce n’est pas la première fois que de tels accidents y sont enregistrés. Dernièrement, c’était un camion-citerne de la commune de Frikat qui avait dérapé, alors qu’il descendait la pente en face de la cité 90 Logements jouxtant le mur d’enceinte de la caserne militaire. Suite à cela, les riverains avaient protesté pour que des ralentisseurs y soient installés.

Amar Ouramdane

Partager