Une pléiade d’artistes à l’affiche

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A l’occasion du 14 mars, journée nationale des personnes handicapées, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou organise, aujourd’hui, un gala artistique. Ce gala de solidarité avec les personnes handicapées, va réunir plusieurs personnalités du monde de la chanson kabyle. En effet, plusieurs chanteurs seront à l’affiche. La maison de la culture s’animera donc, à partir de 14h, aux rythmes de ces artistes venus pour apporter, le temps d’une journée, le sourire aux visages de ces personnes auxquelles la vie de tout les jours n’est pas de tout repos. Vont donc se succéder sur scène, Kheloui Lounes, Rabah Oufarhat, Malik Kezzoui. Mais aussi, Farid Habi, Moh Khoulali et Ahmed Imarzoukane. Ce Gala artistique a été initié par l’association culturelle Relation et Loisirs pour Personnes Handicapées, qui a voulu par son geste marquer l’événement. Par ailleurs, plusieurs autres activités sont au programme de la semaine dédiée à cette frange de la population, que sont les handicapés. Ces derniers sont donc à l’honneur, et plusieurs festivités leurs seront dédiées à cet effet. D’autre part, ils vont contribuer à fêter leur journée. C’est ainsi qu’ils vont participer avec notamment l’exposition des articles et produits réalisés par des enfants inadaptés mentaux scolarisés au sein du centre psychopédagogique. Cette exposition va être initiée par l’association des parents d’enfants inadaptés mentaux. Elle se tiendra du 12 au 15 du même mois au musée de la maison de la culture. Les amateurs de spectacles seront, quand à eux, bien servis. En effet, la Direction Sociale et de la solidarité organise toutes une série de pièces théâtrales, défilés de mode, chorales et pièces musicales, dès le 14 mars, à partir de 14h au niveau de la salle de spectacle de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou. La journée nationale des personnes atteintes d’handicap qui correspond au 14 mars de chaque année doit nous rappeler que ces personnes sont souvent marginalisées souffrant en silence. Cette marginalisation même, qui fait croître en eux le sentiment de ne pas être comme les autres gens dits «Normaux». Leur détresse, ces personnes que l’on désigne souvent et maladroitement par le terme «invalides», ils la vivent tous les jours. Il est nécessaire, alors, que le soutien envers cette frange ne se résume pas à une journée. Car, aucune date, fût-elle le 14 mars, ne peut, à elle seule, changer le cours des choses.

Tassadit Ch

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