L’INPED, de Boumerdès était hier en effervescence.Les employés de cet institut national de la productivité et du développement ont enclenché une grève avec pour principal mot d’ordre “le départ du directeur général”.
Les grévistes, qui s’apprêtaient hier, à adresser une pétition au ministère de la promotion industrielle, s’insurgent contre “les intimidations exercées par ce responsable”. “Hier encore, ce DG.. s’est violemment comporté avec la directrice de la résidence universitaire, qui est également secrétaire générale du syndicat (UGTA) de l’INPED, en l’occurrence Mme Samia Bourahla», ont indiqué de nombreux grévistes. Ce ne fut, selon l’expression usuelle, que la goutte qui à fait déborder le vase.
Un débrayage est enclenché alors, pour protester contre la politique segrétionniste du DG.. de l’INPED, concernant la rémunération salariale et la promotion des cadres. Autres griefs retenus contre lui : Retard dans la titularisation et la classification de nombreux employés, selon leur profil. Exclusion de cinq cadres avec leurs familles des studios de l’institut précité. Les familles concernées vivent sous des tentes, depuis octobre dernier, a-t-on constaté.
Les banderoles accrochées, prés de la résidence INPED, réclament toutes, à quelques nuances près le départ de ce responsable.
Salim Haddou