Le bureau exécutif de la fédération de Tizi-Ouzou de l’Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA), a rendu public le 12 mars dernier, un communiqué a travers lequel, les entrepreneurs de la wilaya ont exprimé leurs revendications concernant plusieurs points liés à leur activité.
Dans une sorte de plateforme de dix points, les membres de la fédération de Tizi-Ouzou ont notamment demandé aux pouvoirs publics de ne pas faire dans la discrimination lors de l’octroi des marchés entre les entreprises publiques et privées. La nouvelle organisation des entreprises publiques du BTH (sous tutelle du ministère de l’Habitat, Travaux publics et hydrauliques) ne doit pas donner la priorité estime l’UGEA, aux entreprises publiques dans l’attribution des projets. « La signature des contrats de performance entre les ministères de tutelle et les entreprises publiques ne doit pas donner à ces dernières la priorité dans l’attribution des marchés publics ou le gré à gré » écrit l’UGEA de Tizi-Ouzou qui a demandé également de « revoir le décret sur la qualification des entreprises afin de créer le maximum d’emplois et permettre aux jeunes diplômés de créer des entreprises ». L’UGEA veut aussi défiscaliser la création d’emploi, diminuer les charges parafiscales et revoir les textes de l’ANEM et les simplifier au maximum afin de booster le marché du travail. Parmi les autres points soulevés par la fédération de Tizi-Ouzou, concernant cette wilaya, l’UGEA demande aux autorités locales de « mettre fin aux scénarios de blocages de situations, ainsi à la manière de transmettre les avenants ou marchés au contrôleur financier et la commission des marchés ».
L’UGEA n’a pas omis de signaler que les « délais donnés aux visas sont intolérables vu le retard qui dépasse parfois 36 mois au lieu de 30 jours au maximum ». Les entrepreneurs de Tizi Ouzou, ont tenu également à alerter les pouvoirs publics de la situation de paralysie de leurs entreprises en raison surtout de « la bureaucratie de l’administration ».
Ali Chebli