Le défi de rendre l’eau potable accessible aux zones urbaines est à l’ordre du jour dans la wilaya de Tizi Ouzou. C’est ce qui a été indiqué lors de la conférence de presse animée hier, par M.Belamri à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau coïncidant avec le 22 mars de chaque année.
La célébration est inscrite cette année, sous le thème de « l’eau pour les villes : répondre au défi urbain ».
Le problème de manque d’eau qui se pose encore dans les villes plus qu’en d’autres lieux, a été longuement débattu hier.
Et pour cause, et cela, malgré les efforts investis dans le domaine, l’eau manque encore dans nos villes. Cela en raison de l’exode anarchique des populations venues de zones rurales, explique le directeur de l’ADE de Tizi-Ouzou, M. Belamri.
Etant donné que plus de 50% de la population sont des urbains, le ton est donné afin de mobiliser l’eau nécessaire et bien la gérer, quelle que soit son origine. Notamment l’eau du barrage de Takseft, qui représente la source principale de la région.
Mais aussi l’eau souterraine et l’eau dessalée. Grâce à ça, Tizi-Ouzou a le privilège d’avoir un patrimoine important en eau. Ce dernier représente, note l’orateur plus de 25% du patrimoine national en eau. « Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une bonne gestion et une information continue pour une utilisation rationnelle de l’eau ».
Il souligne, par ailleurs, que l’ADE est parvenu à gérer 60 communes sur un total de 67 que compte la wilaya. Par ailleurs, Tizi-Ouzou, a- t-il signifié fait partie, des dix wilayas inscrites dans le programme concernant la reprise et la mise à niveau des réseaux. Cette dernière action permettra une bonne répartition de l’eau et surtout avec un débit équitable.
Tout ceci grâce aux « longues études qui ont été faites dans le cadre de programme SIG (système d’information générale) » insiste- t-il.
Ce qui permettra par exemple « le rajout des systèmes, l’augmentation en diamètre des réseaux ou sa réhabilitation, la création d’autres réservoirs.. ». La réhabilitation des réseaux est donc de mise afin de parer aux grandes déperditions en eau qu’engendrent les fuites sempiternelles dans ces réseaux qui datent parfois de l’ère coloniale. L’ADE compte donc mettre définitivement fin aux problèmes de fuites qui engendrent chaque jour, des pertes considérables en eau et en argent..
Car dit-on, ce sont plus de 40 milliards de centimes de déficit qu’enregistre l’ADE sur le plan de la gestion. Il note, aussi que le coût de gestion revient trop cher à l’ADE de Tizi-Ouzou. Cela à cause du relief trop accidenté de la région.
A la question de savoir si M.Melain, cadre de la sécurité au même établissement, ayant entamé hier, une grève de la fin a été pris en charge, M. Belamri dira que « la personne en question n’a pas été licenciée, mais elle voulait être promue »
Tassadit Ch.