M. Djelmani qui a ouvert la conférence a qualifié Hamid Grine d’homme sage et lucide dont la pensée est pure. L’éditeur a évoqué cet homme l’auteur en des termes élogieux, et il a affirmé devant des hommes de culture et de lettres qu’il a accepté d’éditer Cueille le jour avant la nuit sans l’avoir lu. »Je voulais éditer cet essai sans l’avoir lu. J’ai confiance en la pensée de cet intellectuel et homme avant tout. Je ne peux refuser la mise en œuvre d’un produit dont l’approche est humanitaire. Le livre de Hamid Grine alimente toute la richesse de notre culture », a-t-il estimé.Avant de répondre aux diverses questions des médias sur cet essai, l’écrivain avait pris la parole pour retracer un peu les faits de son nouvel ouvrage. Un ouvrage qui relate une vie de 30 années d’expérience, nous a-t-il dit. Avant d’écrire ce livre, le journaliste-écrivain s’interrogeait, dès son jeune âge, comme la majorité des gens, sur des questions qui sont liées à l’humanité, à la vie et d’autres questions, peut-être compliquées, peut-être simples. »Je m’interrogeais s’il y avait une recette pour être heureux, pour affronter des chocs. Est-ce qu’il faut vivre dans l’espoir, oublier le passé qui est alimenté de frustrations. J’étais frustré par l’idée d’écrire ce livre car j’avais beaucoup de faits et de moments vécus à exprimer à travers l’écrit », dira-t-il. A cet effet, Hamid Grine nous parle des instants les plus funèbres qui l’ont marqué, dont la mort de son frère, décédé à l’âge de 23 ans et qui a été accidentellement tué par son frère aîné ainsi que la mort de sa mère, souffrante et qui attendait son retour pour enfin pouvoir mourir tranquillement. Au fait, l’écrivain avait quitté l’Algérie en cette période pour des raisons sécuritaires.L’écrivain insiste pour rappeler que Cueille le jour avant la nuit est un livre qui « est d’utilité publique pour tous les publics : ceux qui cherchent à mieux s’accomplir comme ceux en quête d’un bonheur qui n’est nulle part ailleurs qu’en eux même ».
Fazila Boulahbal