Les boulevards Che Guevara et Emir Abdelkader bitumés

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Chose promise, chose due. Après la contestation des habitants du quartier pour exiger la restauration de deux tronçons des boulevards Che Guevara et Emir Abdelkader au centre-ville, les autorités ont finalement bougé dans le sens positif. «Nous avons souffert de l’état de cette route. Durant tout l’été de la poussière atterrissait même dans nos plats», a dit un citoyen rencontré sur les lieux. Et d’ajouter : «C’est du très bon travail. Il a fallu décaper tout, compacter avec de la zéro 40 et ensuite damer avec du béton bitumineux. Les petites réfections ne tiennent pas longtemps surtout quand on voit tous ces semi-remorques chargés de matériaux de construction transiter par la ville». Les autorités, pour leur part, affirment que si la réfection engagée en été n’a pas réussi, c’est parce qu’elle a été réalisée à la va-vite suite à la contestation. «Nous avons demandé à l’entreprise d’effectuer à ce niveau un travail de fond, quitte à régler chèrement la facture», a déclaré à ce sujet le maire. Cependant, le risque plane toujours sur cet axe routier si un plan de circulation n’est pas mis en place. A ce propos, nous avons appris qu’une déviation est acceptée et qu’elle serait prévue au niveau des Baiche pour rejoindre l’ex-ENPC. A Draâ El Mizan, l’idée de réalisation d’une rocade est le cheval de bataille des élus qui voudraient arracher un tel projet parce que le transit de tant de véhicules par le centre-ville empoisonne la vie non seulement aux automobilistes, mais aussi à ses habitants. A quand cette rocade? S’interroge-t-on. En plus, il est attendu que toutes les opérations retenues dans le cadre de l’amélioration urbaine arrivent à leur terme car, au jour d’aujourd’hui, certains axes routiers sont pratiquement impraticables. On citera ceux qui mènent vers la cité EPLF et les autres quartiers environnants.

Amar Ouramdane

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