Des bénéficiaires demandent des rallonges financières

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Dans une correspondance adressée au wali de Tizi-Ouzou, les bénéficiaires de l’aide à l’habitat rural de la commune d’Assi Youcef, dans le cadre du programme quinquennal (2005-2009), ont fait état de leur désarroi en raison du besoin ressenti, par la plupart d’entre eux, d’une rallonge de l’aide financière.

L’aide sollicitée, par le bais des comités de villages, est considérée comme étant vitale, afin de faire face aux prix élevés des matériaux de construction qui ont atteint des seuils insupportables. Ce constat a fait l’objet, selon les signataires d’une lettre datée du 20 Mars 2011, dont une copie nous a été remise ainsi qu’aux autorités locales et à l’APW, accompagnée d’une pétition où figurent 154 signataires, dans l’espoir de trouver une solution urgente à cette nouvelle situation pénalisante pour les villageois qui se retrouvent dans l’incapacité de faire face aux dépenses engendrés par cette situation inflationniste. La réponse n’a pas tardé à venir pour leur signifier que la réévaluation du montant de l’aide accordée par l’état, qui est passée de 50 à 70 millions de centimes, à partir du mois d’Avril 2008, ne pouvait aucunement être concernée par la nouvelle donne, car la Caisse nationale du logement et les responsables du secteur de l’habitat n’ont pas pris en compte les cas des attributaires des décisions d’octroi de l’aide inclus dans l’ancien programme, dont la plupart ne sont pas affiliés à la CNAS ou à la CASNOS, justifiant ainsi leur qualité de personnes sans ressources et s’appuyant, pour édifier leurs habitations, uniquement sur la somme accordée en trois tranches.

A ce sujet, les mêmes signataires affirment qu’ils ont eu des difficultés à encaisser la troisième tranche, conditionnée par la réalisation de certains travaux non effectués. De ce fait, devant cette nouvelle situation qualifiée d’alarmante, les habitants de la commune d’Assi Youcef, ne savant plus quoi faire et à qui s’adresser pour plaider leur cause, et devant leur incapacité de poursuivre les travaux restants, estimés à 45%, demandent d’être intégrés parmi les bénéficiaires des décisions d’aides à 70 millions de centimes.

M. Haddadi

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